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Recommandations générales :
1. Rester calme et
agir rapidement :
-
Donner
confiance à la victime et à l’entourage.
-
Rassurer
le blessé.
-
Apaisé
ses craintes, lui donner des espoirs, ne le laisser pas voire ses blessures (se
sont des petites choses, simples gestes, paroles douces qui peuvent calmer le
blessé).
-
Identifier
la situation une fois sure place :
-
Examiner
le blessé, le manier avec précaution et ne pas le faire bouger avant de lui
donner les premiers soins.
-
Voir
tous les blessés, chercher s’ils ont perdu conscience
-
Soigner
les cas les plus graves après une prospection rapide de l’endroit (sachant que
l’entourage et l’arrêt respiratoire doivent être traités en extrême urgence.)
-
Eviter
tout danger ou risque possible ou persistant (menace d’écrasement, rupture de
canalisation de gaz, rupture de canalisation d’eau, risque d’électrocution, si
non soustraire la victime du danger.)
2. Positionner le blessé
selon son état :
-
Mettre
le blessé à plat sur le dos s’il est conscient.
-
Tourner
le tête du blessé sur le coté si vomissements ou s’il est inconscient.
-
Soulever
la tête du blessé si le visage est rouge.
-
Prévenir
l’état de choc.
-
Desserrer
les vêtements qui peuvent gêner la respiration ou la circulation
-
Retirer
les lunettes et dentiers si la respiration est difficile, si la victime a
perdue connaissance et éviter que la langue ne tombe en arrière et bloque les
voies respiratoires.
N.B : sachez que la perte de connaissance peut
être suite à un coup sur la tête (T.C).
3. Surveiller le
blessé et le tenir à chaud :
-
Eviter
la chaleur excessive
-
Le
maintenir à une douce température
-
Recouvrir
le corps du blessé s’il fait froid ou l’enrouler dans une couverture.
-
Ne
jamais faire boire un blessé qui a perdu conscience car il y a risque d’étouffement
ou asphyxie s’il ne peux pas avaler.
-
Donner
à boire lentement et par petites gorgées
si le blessé n’a pas de blessures profondes de ventre.
-
Ne
donner pas d’alcool mais de café ou thé chaud lorsqu’il fait froid.
-
Ne
faire que l’indispensable et éviter les gestes qui sont inutiles et se limiter
strictement aux mesures nécessaires et à l’évacuation du blessé.
4. Transporter le
blessé le plus tôt possible au poste de secours le plus proche
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Le dégagement de la victime :
a) Applications générales
pour dégagement d’urgence:
Sauf circonstance particuliers, on ne doit pas
mobiliser un accidenté avant l’arrivé du secours médicalisés (risque de sur
accident.)
Le maintien d’un
accidenté ne doit pas aggraver ses blessures.
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En générale on soutient l’accidenté par le point
d’appui :
Un point de soutien au niveau de l’ensemble tête nuque.
3 à 5 points sous le tronc.
2 points sous les membres inférieurs.
Si le secouriste
est seul il étend doucement au sol le blessé en empoignant les chevilles et en
maintenant l’axe (tête coup tronc).
Si le secouriste
peux bénéficier de l’aide d’une autre personne, il lui demande d’assurer
l’attraction par la cheville, et tandis que lui-même s’occupe de maintenir la
tête dans l’angle droit : une main sous la nuque et l’autre sous le menton
en évitant formellement toute torsion et toute flexion.
b) La sortie en urgence
de la victime d’un véhicule :
Ne doit être tenté
que si le maintien du blessé dans le véhicule constitue un danger immédiat.
Maintenir l’axe tête
cou tronc et éviter toute torsion
Quand le
secouriste est seul, il doit :
Dégager les pieds
du blessé du pédale.
Libérer la
ceinture de sécurité.
Glisser un avant
bras sous l’aisselle du blessé, coté portière et soutenu contre l’épaule
opposée du secouriste.
Glisser l’autre
avant bras sous l’aisselle coté interne et saisir le poignet coté portière.
Faire pivoter
rapidement et prudemment le blessé sur l’extérieur en respectant l’axe tête
-cou tronc.
Ecarter le blessé
de la voiture en le soulevant.
L’allonger par
terre en évitant toujours tout mouvement de flexion ou torsion de la colonne
vertébrale.
Si les secouristes
sont nombreux ou s’il y a des aides, dans ce cas le plus expérimenté commande
la manœuvre et s’occupe exclusivement de la tête et du cou.
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L’examen des blessés :
a.
Examen de la tête, du cou :
On doit
enregistrer avec prudence les éléments suivants :
La conscience par
questions simples permettant de situer le degré de gravité et d’incapacité.
L’existence ou non
de zone contuses, de plaies, définit évidents de pertes de substances en
passant une main rapide mais douce sur la convexité crânienne en regardant les
orifices naturels pour dépister la présence de sang puis la mobilité de la
mâchoire, les zones antérieurs et latérales au cou ou passent les conduits
vitaux et les réseaux. Cette notion de conscience doit être notée d’emblée par
le secouriste et écrite car il est fondamental pour suivre l’évolution
ultérieur.
Si le blessé est
comateux, le contrôle respiratoire est essentiel, une détresse respiratoire va
déterminer les gestes d’urgences à entreprendre (respiration artificielle)
ainsi que le contrôle circulatoire (massage cardiaque.)
Si le blessé est
conscient, lui expliquer ce qu’on va lui faire (l’examen, évacuation,
prochaine…).
b.
L’examen du thorax :
Pour mener à bien
cet examen, il est indispensable de déshabiller le blessé surtout s’il y a gène
respiratoire ou saignement toutefois il est dangereux de déshabiller le blessé
s’il fait froid ou si les lésions sont manifestement à distance.
-
L’existence
des plaies, d’un orifice de pénétration ou de sorties de projectile ou d’une
zone de contusion ou déformation du thorax.
-
Les
caractères de la respiration.
c.
L’examen de l’abdomen :
On examine avec
soin la face antérieur de l’abdomen, les flanc, la racine des cuisses, la région
lombaire et les fesses on retournant la victime sur le coté. Toutes lésions
viscérales abdominales suspectées doivent entraîner une évacuation rapide du
blessé pour une éventuelle laparotomie.
d.
L’examen des membres :
Déjà la prise du
pouls radial a donné une notion générale de l’état cardiovasculaire et a permis
de vérifier la mobilité du membre supérieur.
On fera de même
pour les membres inférieurs dans ce cas la prise du pouls tibial postérieur
peut signaler une éventuelle atteinte artériel.
A première vue, un traumatisme même très
sérieux d’un membre est moins menaçant pour la survie immédiate qu’un
traumatisme de l’abdomen ou la tête. En effet s’il est le siège d’une
hémorragie importante, il faut effectuer une compression (compression manuelle,
pansement compressif, soit on pose un garrot) on doit insister sur la prudence
de la douleur de l’examen du membre car la mobilisation d’une fracture peut
aggraver le choc. Il est capital de ne pas laisser évoluer l’hémorragie externe
qui peut entraîner un collapsus, une anurie ; dans ce cas on doit trouver
une position confortable pour l’immobilisation temporaire d’une fracture en
attendant un transfert ou des secours médicalisés.
Conclusion :
-
L’examen
doit permettre de suivre l’évolution de l’état de la victime en se posant les
questions suivantes :
-
Le
blessé respire t il ? et comment le fait il ?
-
le
blessé saigne t il ?
-
Le
blessé est il conscient ?
-
A-t-il
des fractures ?
-
A-t-il
d’autres lésions
-
Est
il en état de choc
-
Et
chaque situation suppose une conduite à tenir particulière
-
Les
urgences
FIN
C'était la 4eme et la dernière du cours "Secourisme" M. DAGHI (Samu02Casa)