Les troubles de la conduction cardiaque (III- Méthodes d'exploration)

1. L’ECG standard

La fréquence,
L’onde P (durée, axe) (<0,11 sec, entre 0 et +80°)
La concordance P-QRS
L’espace PR (entre 0,12 et 0,20 sec)
Les QRS (durée< 0,11 sec, morphologie, axe : entre -10 et 70°)
La repolarisation
Les manœuvres provocatrices
(stimulation vagale, tests pharmacologiques)

2. L’électrocardiogramme ambulatoire (Holter) : 

si des anomalies sont repérées sur cet enregistrement, elles auront une grande valeur si elles sont contemporaines des symptômes ressentis par le patient.
Des progrès récents permettent d'implanter pour une durée d'environ un an un petit enregistreur (Reveal) qui permettra, en cas de symptôme sévère mais peu fréquent, de faire un diagnostic.

3. L’exploration électrophysiologique endocavitaire 

consiste à introduire des sondes dans le coeur et à enregistrer l’activité électrique sélective de certaines structures trop discrètes pour apparaître sur l’ECG de surface. C’est le cas pour le
faisceau de His dont l’activité est enregistrée par des électrodes situées au bout d’une sonde placée à la partie haute de la tricuspide à cheval sur l’oreillette et le ventricule droit où se projette le tissu de conduction.

On peut ainsi mesurer des intervalles auriculo-hisien (AH ou temps de conduction nodal) et hiso- ventriculaire (HV ou temps de conduction hisien et sous-hisien). Une stimulation fixe ou programmée permet en outre de rechercher d’autres causes de syncope ou d’autres phénomènes pathologiques. Ces explorations ne doivent pas être systématiques.

Technique d’enregistrement de l’activité électrique du faisceau de his

                                         M. DAGHI (SamuUrgences02-Casablanca)

C'était la 3eme partie du cours "Les troubles de la conduction cardiaque"
Suivez la lecture de la 4eme partie par ICI
Pour revenir à la 2eme partie veuillez cliquer ICI