Les Oreillons: symptômes, diagnostic, traitement...

Définition: Les oreillons sont une infection virale très contagieuse responsable d’une inflammation des glandes salivaires appelées parotides.  Bénigne chez le petit enfant (5à12ans), des complications sont parfois observées chez les adolescents et adultes.
Agent pathogène : Virus Myxovirus parotidis ou virus ourlien. Il  appartient à la famille des Paramyxoviridæ
Témoigne d’un tropisme extra-respiratoire pour le système glandulaire et le système nerveux central...




Structure du virus ourlien

Mode de transmission
•Infection  très contagieuse  strictement humaine, se transmit  par voie aérienne.

•Limite de contagiosité: de 7jours avant à 7 jours après les premiers symptômes.
Contamination par inhalation de gouttelettes de salive émises par une personne malade ou contact direct la salive d’un sujet infecté.
Physiopathologie
Voie aérienne ==> Epithélium respiratoire ==> Ganglions lymphatiques  ==> Virémie
(Excrétion du virus dans la salive et les urines - Incubation 21 jrs)

Symptômes cliniques
Incubation longue: 21 jours en moyenne.
Invasion brève: 24h- 48h
                                     Fièvre modérée, otalgie et gêne à la mastication.
Phase d’Etat: Parotidite ourlienne dans 70% des cas.
      Protide tuméfiée et douloureuse, elle refoule le lobe de l’oreille en haut et en dehors, elle comble le sillon rétro-maxillaire et donne une déformation piriforme du visage.
Signes associés:  pharyngite / adénopathies sous -angulo- maxillaires / turgescence de l’orifice du canal de Sténon / Atteinte des glandes sous maxillaires et sublinguales / Céphalées.

Complications
    1. Localisations glandulaires extra- salivaire:
Orchite: 20% Chez le sujet pubère, 4-8 jours après la parotidite.
•Recrudescence fébrile
•Douleurs abdominales.
•Tuméfaction très douloureuses du testicules, accompagnée d’une réaction inflammatoire du scrotum.
•Unilatérale le plus souvent.
•Atrophie testiculaire séquellaire dans 50% des cas, stérilité rare.
Pancréatite: 4%
•Douleurs intenses , vomissements, hyperamylasémie et glycosurie transitoire.
Ovarite, mastite et thyroïdite sont rarissimes.
2. Localisations neuro- méningées :
Méningite lymphocytaire:
           Fréquente (16%
           Evolution favorable sans séquelles
Encéphalite:
                Rare 1% des cas
                troubles de la vigilance
                 Crises convulsives
                  Surdité parfois définitive
Traitement 
•Soin de bouche, antipyrétique et antalgiques
Repos au lit, port de suspensoir et anti- inflammatoires 
Antithermiques, anti-émétiques.
Repos, antalgiques.